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    Bien au delà des cascades de Kulen, perdu dans la jungle,  se dressent les trois tours ruinées  d’un petit temple de briques dédié au dieu hindou Shiva.

     

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     Les singes semblent à peine effrayés et plutôt curieux de ces bipèdes qui osent investir  leur territoire

     

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    L'esprit est en déroute et le coeur s'emballe alors que l'on contemple cette étrange symbiose entre le minéral et le végétal,  comme si  ne pouvant  survivre l'un sans l'autre, chacun d'eux tirait  sa raison d'être de cette association.

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    Et c'est en silence, et retenant presque son souffle que notre petit groupe approcha ...

     
     

    le plus petit et le plus émouvant des temples oubliés, merveille méconnue livrée à elle-même pour quelques temps encore.

    _DSF8494.JPGSur le site,  des hommes en blouse bleue,  des jeunes filles, munis de curieuses faucilles bien rudimentaires, s'activent à dégager les vieilles pierres de leur gangue de verdure ...  la tâche semble démesurée et presque inutile ...

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    Celui qui semble le "chef" explique et comme d'habitude, Soka, notre guide, traduit ....

    P1510631-copie-1.JPGCes "jardiniers du temple" sont mandatés par l'autorité

    APSARA

    (clic)

     

    dont nous avons maintes fois remarqué le logo lors de nos randonnées en forêt ...

    Cette autorité a été créée en 1995, à la demande du Comité du Patrimoine Mondial.

     

    Elle supervise l'exploration, la protection et la promotion du patrimoine culturel khmer pour les générations à venir.

     

     

    Elle assure la formation de techniciens, intellectuels, penseurs, chercheurs qualifiés, l'éducation des paysans dans le cadre de la protection de l'environnement.

    Elle lutte contre la déforestation sauvage, les vols de sculptures et la dépravation des sites.

    Elle contribue au reboisement et la rénovation des temples ...

     

     

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    « C’est nous que doivent traduire et la pierre et la plante pour que nous puissions nous promener en nous-même ».

                                                           Nietzsche


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    Mes z'amis, comme moi, vous avez été frappés par l'extrême diversité,  par la fraicheur et les couleurs des fruits et légumes vendus sur les marchés cambodgiens ....

    P1510896.JPGOn y trouve bien sur des légumes que nous connaissons tous ...

    Carottes, tomates, navets, choux, courgettes, oignons, piments, poivrons, salades si chatoyants et si bien présentés que les étals des marchandes ressemblent  à des tableaux de peintres ...

     

    Mais on y trouve aussi de curieux légumes, généralement inconnus en Occident ...

    Comme les tiges de nénuphar, les tiges de lotus, le haricot Dolique ou encore des aubergines lilliputiennes .. p1000137

    HARICOT DOLIQUE ou haricot "kilomètre"

    Ce haricot, appelé SONDAEK SOUR et pouvant atteindre plus de 100 cm de long, a un goût mélangé de haricot vert classique et d'asperge ...

     

    foo-pro-veg-sondaek-kourAu Cambodge, il est consommé essentiellement comme crudité, accompagnant les plats de viandes grillées.

    Il entre également souvent dans la composition du riz sauté, avec un peu de viande, le plus souvent de porc ou de boeuf..

     

    Sur les marchés, on le trouve aussi à grignoter sur le pouce, en petits fagots enrobés de pâte.

     

    TROB GNOR

    De la taille d'un pois chiche, ces petites aubergines, à la peau légèrement croquante, sont à l'intérieur, composées de beaucoup de minuscules petites graines au goût un peu amer.

    foo-pro-veg-trob-gnorElles poussent en "grappes" sur de petits arbustes aux feuilles semblables à celle des aubergines classiques.

     

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    Pour voir la plante telle que je l'ai rencontrée dans les campagnes ...

     

     

    Dans la cuisine cambodgienne,  on les retrouve cuites, dans les soupes typiques  et les Curry.

     
       

     

    A la campagne, les "trob gnor"  se grignotent  volontiers crues, comme des fruits et les personnes âgées en sont particulièrement friandes ...

     

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    j'ai adoré cette grand-mère, rencontrée dans le village de Mam' Phat (à suivre dans un prochain article)

     

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      LES TIGES DE NENUPHAR ET  DE LOTUS 

    Le nénuphar  comme le lotus poussent dans les lacs et les étangs du pays.

    Les Cambodgiens consomment  la partie immergée dans l'eau de la tige des deux fleurs dont les racines s'enfoncent dans les fonds boueux des étendues d'eau douces.

    foo-pro-veg-prolitIl faut plonger parfois à plusieurs mètres de profondeur pour en tirer la partie consommable.

    Les tiges de lotus commes celles de nénuphar, sont appréciées des Cambodgiens, assurés de consommer un "légume" garanti sans produit chimique. 

    Elles sont souvent consommées crues, coupées en fine tranches dans les soupes de nouilles de riz typiquement cambodgiennes...

     

    Mes z'amis, j'ai particulièrement aimé le visage de cette jeune commercante ...

    P1510889.JPGla lumière et la finesse de sa peau sans défaut et sans le moindre maquillage  ....

     

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