• un sanctuaire pour les élephants - Thailande 2012

    Par dacaio dans mes voyages, ma vie le 4 Juillet 2013 à 19:58

    ENTETE.jpg grande-3-copie-3.jpg un sanctuaire pour les éléphants ?


    L'éléphant est le Symbole national de la Thaïlande. 

    Jusqu’en 1919, un éléphant blanc figurait sur le drapeau thaïlandais. L’animal fut le symbole et la fierté du royaume, il était considéré comme une bête noble, utilisé sur les champs de batailles.

    grande-1-copie-6.jpg Cet adorable  bébé éléphant s'appelle BOON KHUM

    BOO KHUM vit avec ses parents dans un camp d'éléphants destiné aux touristes dans les environs de Bangkok ... 

    grande-2-copie-4.jpg j'avais adoré la visite de ce "sanctuaire" et je m'étais émerveillée, je l'avoue, des prouesses de ce gros animal ....

    Toutefois, certaines remarques et réticences de mon guide m'avaient mis la puce à l'oreille, et rentrée en France, je suis allée me documenter sur internet ....

    Le saviez-vous ???

    L'éléphant de Thailande vit actuellement les heures les plus sombres de son histoire

     

    Utilisé à l'ère industrielle  comme bête de somme dans la Thaïlande rurale, particulièrement prisé pour son aide dans la jungle, il fut exploité jusqu'à ses dernières forces dans la coupe du bois. A la fin du xxe siècle, suite à  la déforestation massive, des milliers d’éléphants et leurs propriétaires se retrouvèrent au chômage et vinrent mendier dans les rues touristiques de bangkok...  Un spectacle bien peu réjouissant ...  mais ....  un nouveau commerce très lucratif prend forme, imposant une vie urbaine à l’éléphant qui loin de son élément est sujet à diverses blessures, se brisant la patte dans des plaques d’égout ou se blessant mortellement dans les chocs avec des véhicules.

    P1030316.jpg Parallèlement se développent des camps d’éléphants destinés aux touristes qui assistent  médusés à des shows de bêtes savantes où le pachyderme danse, joue au foot ou peint de sa trompe des paysages. Mais il ne faut pas oublier que l’éléphant est un animal sauvage, pas à même d’effectuer naturellement toutes ces prouesses. Pour en arriver à une telle servitude, l’animal doit subir la cérémonie du Phajaan.

    Le but de cette cérémonie est de briser l’esprit de l’éléphant en l’enfermant dans un enclos extrêmement étroit où il lui est impossible de se mouvoir. Il est enchaîné aux pieds et attaché si fortement que le moindre mouvement l’étrangle. Privé de sommeil et régulièrement torturé avec des piques et des bâtons cloutés, la bête capitule au bout de quelques jours ; son dressage peut alors commencer.

    		 

    L’éléphant est aujourd’hui un enjeu économique très important en Thaïlande, au prix de milliers d’animaux sacrifiés.  

    En 1960 on comptait plus de 40000 éléphants en Thaïlande, il n’en reste que 2100 aujourd’hui !

     

     


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  • Pour l’amour du teck - Thailande 2012

    Par dacaio dans mes voyages, ma vie le 1 Juillet 2013 à 19:12

    grande-0.jpg il est sacrément baraqué, mon copain, n'est ce pas les z'amis ?? grande-1-copie-5.jpg pas facile de grimper sur ce fauteuil à bascule .... au secours aidez-moi à redescendre .... hihihihihihi

    Bois de Rose, bois d'acaccia, bois de teck, bois de séquoia, d'hévéa, de pin .... En Thailande, et surtout dans le Nord, le travail du bois est un art traditionnel  visible dans de très nombreux temples et une véritable histoire d'amour ... les artisans cisèlent avec une délicatesse inouie, tables, chaises, lits mais aussi statues et statuettes, tableaux et panneaux de bois exportés dans le monde entier ....

    grande-3-copie-2.jpg Visite d'une fabrique d'objets en bois dans les environs de bangkok 

    CLIC SUR LA PHOTO

     

     

    disappearing-forests_ce8f-550x385.png

    Malheureusement, cet attrait pour le bois, et notamment le teck, réputé pour sa beauté et sa longévité, a changé le visage des forêts de Thaïlande et de ses proches voisins comme surtout Burma ou le Laos. Dès la fin du 19e siècle, le commerce immodéré du bois laisse prévoir une déforestation sauvage qui attendra son apogée au début des années 1990  avec un taux annuel  le plus élevé du monde et la disparition de plusieurs espèces animales comme la biche de Schomburgk ou le kouprey (bœuf sauvage) ....

     

    Il fallait agir, et vite, pour sauver ce qui pouvait encore l'être ...

    des quotas furent mis en place, des contrôles sévères furent exercés sur les coupes,   un vaste projet  de restauration des écosystèmes forestiers dans toute leur diversité, fut exprimé en 1994 par le gouvernement thailandais avec comme objectif final de replanter   8000 km2 de forêt sur son territoire en utilisant plus d’une centaine d’espèces locales....

     

    Le projet se poursuit encore aujourd'hui  mais  les Thaïlandais ont enfin mûri l’idée que les forêts devaient être protégées...


    		 

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