• le majordome

    Par dacaio le 23 Octobre 2013 à 23:55

    "one quiet voice can ignite a revolution"

    (une voix calme peut enflammer une révolution)

    http://media.melty.fr/article-1735003-ratio265_610-f205248/le-majordome-barack-omaba-pleurer-film-festival.jpg

    Ce film a fait pleurer Barak OBAMA et je vous avoue qu'il m'a faite pleurer aussi ...

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    La scène d’ouverture
     

    est scotchante.

    Un jeune propriétaire terrien viole une de ses esclaves noires avant d’abattre le mari qui faisait mine de protester…

    Le type n’est pas fou.  seulement ...  très sûr de son (bon) droit…

    La déclaration d’intention est nette, précise, sans bavure.

    D’une épouvantable puissance d'arrêt. 

     

    		 

    Lee Daniels, ce cineaste trash, capable des pires excès, qui a su jouer les grands thèmes (le racisme, l’homophobie, la révolte sociale) en se torchant avec la bienséance et en faisant du cinéma radical,  va nous épargner ses débordements habituels et sa  vulgarité décomplexée ... Derrière une allure de mélodrame hollywoodien à gros budget, se cache un film intimiste, impressionnant, parfois presque too much et souvent miraculeux !!! 

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    C'est  l'histoire d'un majordome noir, Eugene Allen, ayant servi à la Maison Blanche 7 Présidents des Etats Unis d'Amérique

     

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    L'argument
     

    Le jeune Cecil Gaines, en quête d’un avenir meilleur, fuit, en 1926, le Sud des États-Unis, en proie à la tyrannie ségrégationniste.

     

    Tout en devenant un homme, il acquiert les compétences inestimables qui lui permettent d’atteindre une fonction très convoitée :

    		 
     

     

    majordome de la Maison-Blanche.

     

    C’est là que Cecil devient, durant sept présidences, un témoin privilégié de son temps ...

    et des tractations qui ont lieu au sein du Bureau Ovale.


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    À travers le regard de Cecil Gaines
      le film retrace l’évolution de la vie politique américaine et des relations entre communautés. De l’assassinat du président Kennedy et de Martin Luther King au mouvement des "Black Panthers", de la guerre du Vietnam au scandale du Watergate, Cecil vit ces événements de l’intérieur, mais aussi en père de famille…  

    cats-crop-copie-1.jpg En concentrant son intrigue sur la famille du majordome, et notamment sur les positions politiques différentes entre le père et le fils, le cinéaste parvient à synthétiser le dilemme qui s’est emparé de la population noire quant à la ségrégation qui perdurait dans les années 50-60.

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    Et qu'importe si Lee Daniels a  pris quelques libertés
      avec la vérité historique ...

    qu'importe si le père de Eugen Allen  n'a pas été tué dans un champ de coton, si son fils n'a jamais fait partie des black panthers et si sa femme ne buvait pas  ...

    		 

     

     

    Avec force – mais sans tapage – ce film dénonce le racisme ordinaire qui existait aux Etats-Unis.

    Son discours - puissant - ne pouvait pas me laisser indifférente ...

    Allez voir ce film, mes z'amis ... je suis sure que vous non plus , vous ne serez  pas indifférents !!!

    		 

    50 commentaires

  • la ballade des gens heureux - anniversaire jeanne

    Par dacaio le 21 Octobre 2013 à 21:36

    "Journaliste, pour ta première page tu peux écrire tout ce que tu veux

    Je viens t'offrir un titre formidable.[...]" (gérard Lenorman)

    la ballade des gens heureux

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    Ce dimanche, mes z'amis, il faisait orage sur l'Ardèche, le ciel était sombre mais dans tous les sourires des miens, il y avait du soleil !!


    CLIC SUR LE MONTAGE POUR UN PETIT DIAPORAMA D'UN DE CES MOMENTS DE BONHEUR QUI JUSTIFIENT LA VIE !!!

     


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